Quand Monsieur SARKOZY dit « Le peuple français » dans son discours qui suivit l´annonce des résultats du 1er tour au soir du dimanche 22 avril, je ne me sens pas appartenir à ce peuple-là.
Quand Monsieur SARKOZY dit « La France, on l´aime ou on la quitte ! », je supporte mal cette outrecuidance et ce glissement sémantique qui voudrait nous faire croire que « La France, c´est Monsieur SARKOZY ». Monsieur SARKOZY, ce n´est pas la France que j´ai envie de quitter, mais votre présence sur-médiatisée !
Quand Monsieur SARKOZY ou Madame ROYAL disent « Je veux », nous retrouvons-nous dans cette volonté-là ?
Combien d´entre nous croient-ils encore à l´homme ou à la femme providentiel ?
Qui peut prétendre avoir la vérité concernant la marche du monde aujourd´hui ?
Beaucoup trop encore, je le crains !
Je fais des efforts considérables pour tenter d´assimiler une complexité qui va grandissante. Je reste avec plus de questions que de réponses.
Oui, je n´ai pas la vérité sur les choix énergétiques les meilleurs de la planète.
Faut-il ou non s´appuyer sur le nucléaire pour nos besoins énergétiques ?
La croissance telle que nous la concevons a-t-elle un avenir ?
Avec quoi jouons-nous quand nous commençons à interdire aux paysans de planter leurs propres semences, quand nous déposons des brevets sur le vivant, quand nous osons examiner la possibilité d´utiliser la fécondation pour créer un embryon-réparation pour un frère ou une soeur malade ?
Où commence la Vie ?
Devant cette complexité, faut-il déléguer à nos élites, à nos chercheurs, à nos experts, à nos scientifiques, à nos religieux le soin de penser pour nous ?
Quelle part de compréhension possible nous reste-t-il ?
Dans ces conditions et à l´échelle de ma compréhension limitée, le drame du 11 septembre 2007 aux Etats Unis est lié selon moi à l´arrogance symbolisée par ces tours hélas aujourd´hui détruites qui étaient parmi les plus hautes du monde. Et j´ai mal quand je vois que le candidat actuellement le mieux placé pour être élu dans notre pays semble souffrir du même défaut et vouloir prendre pour modèle Monsieur Bush, tout en désavouant les choix de la France de ne pas s´être associé à la guerre d´Irak.
Je reste donc intimement convaincu que la sagesse est plus proche du spirituel que du politique. Et ce spirituel s´accorde mal du tapage médiatique. C´est donc dans le silence et le vide que peuvent apparaître de véritables solutions. Force est de constater que ce n´est pas prévu comme modalité possible dans nos démocraties pour qui « silence et vide » appartiennent forcément au « religieux ».
Tout cela nous ramène donc au sacré de toute vie. C´est à partir de là, que nous pouvons trouver des solutions véritablement humaines. Il reste donc pour chacun(e) cette liberté inaliénable de méditer chaque jour, de faire silence dans son mental pour toucher à l´indicible présence bien loin de tous ces acharnements électoraux...
Seul un débat dépassionné peut permettre une véritable écoute. Il n´y a pas les extrêmes, la droite, la gauche et le centre, il y a la globalité, la complémentarité, la possibilité d´adopter différents points de vue d´une même situation, la recherche sincère de la vérité et de l´authenticité et en fait le lâcher-prise qui lorsque tout le possible a été fait permet de se dire : « Je fais confiance à la Vie et à l´Univers. Ce qui sera, sera bien ».
C´est l´acceptation que nous ne pouvons pas tout contrôler et donc qu´il y a plus grand que soi qui permet de sortir de l´arrogance pour entrer dans la transcendance.
Pierre LASSALLE
Voir aussi :
Editorial (http://news.biosynergie.fr)
Serge Portelli, Ruptures Nicolas SARKOZY : Une République sous haute surveillance (http://portail.psychostages.org/article110.html)
HYMNE A LA VIE
MÈRE TERESA
La vie est une chance, saisis la.
La vie est beauté, admire la.
La vie est béatitude, savoure la.
La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis le.
La vie est un jeu, joue le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve la.
La vie est amour, jouis en.
La vie est mystère, perce le.
La vie est promesse, remplis la.
La vie est tristesse, surmonte la.
La vie est un hymne, chante le.
La vie est un combat, accepte le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose la.
La vie est bonheur, mérite le.
La vie est la vie, défends la.
A ce propos, il est intéressant pour chacun(e) de faire la liste des hommes et des femmes dont le comportement et les qualités inspirent admiration et respect. La PNL propose des outils intéressants soit pour que ces personnes puissent devenir nos mentors soit pour modéliser leurs compétences et savoir-faire.
Il y aura alors lieu de préciser :
En quoi cette personne est-elle une source d'inspiration pour moi ?
Quelles sont les qualités que je lui prête que j'aimerais également développer en moi ?
Face à une difficulté personnelle, acquérir peu à peu la faculté de se mettre à la place de son mentor et se laisser ressentir ce qu'il ferait, ce qu'il dirait dans la même situation ou s'adresser directement à lui en relaxation et recevoir les réponses...
En résumé, il est très utile pour chacun de connaître les personnes vivantes ou décédées, réelles ou imaginaires qui peuvent être pour lui des mentors.
Notons qu'un mentor peut être aussi un animal-totem, un paysage, etc...
Voici une manière sophistiquée (modèle de Robert DILTS 1989) d'utiliser nos mentors qui n'enlève rien à la manière simple décrite ci-dessus.
Ce qui est appelé 3ème position se rapproche de ce qu'on appelle en yoga, la position du témoin, voir Relaxation, Turya, le spectateur.
Le meta-message est en quelque sorte le message du message.
Un pont vers le futur consiste à visualiser ce futur comme s'il était déjà là avec les mêmes sensations, comportements que ceux qui sont en train d'être imaginés au moment de cette expérience.
On matérialisera la position de chacun des mentors par une chaise qui créera ce que nous appellerons un ancrage spatial c'est à dire une association d'un point de l'espace au mentor choisi et donc aux qualités et ressources qu'il représente pour nous. Pour entrer dans la peau de chacun des mentors, il sera alors intéressant "d'occuper sa chaise" en s'assoyant dessus.
Chacun(e) utilisera selon les moments et selon ses goûts, l'une ou l'autre façon de faire :
1. Identifiez une situation problématique (vous êtes avec une autre personne et vous vous sentez perturbé, submergée, ou impuissante). Revivez un exemple type de cette expérience (1ère position- associé).
2. Mettez vous en position méta (3ième position) et triez le message de base d'avec le méta-message.
Comment le méta-message a-t-il été communiqué ?
3. Trouvez trois personnes importantes pour vous qui vous ont aidé à mettre en forma ou influencer votre vie de manière positive.
4. Jouez le rôle de chacune des trois personnes importantes (2ième position), l'une après l´autre, et dites vous à vous-même le conseil que chacune vous aurait donné à propos de la situation-problème.
5. Mettez vous en position méta et identifiez le méta-message de chaque personne importante...
Comment les meta messages ont été communiqués ?
(http://pierrebrest.free.fr/FrequenceBonheur/img/mentor.jpg)
6. Maintenant, trouvez le « message commun » des trois personnes.
7.Testez la validité du message commun que vous avez découvert en jouant le rôle de chacune des personnes successivement (2ième position) et en vous disant à vous-même et à voix haute le message de façon à vérifier sa congruence.
8. Jouez votre propre rôle, debout, en imaginant que les trois personnes sont juste derrière vous et imaginez que vous sentez leurs mains sur vos épaules. Entendez les en train de dire, à votre intention, le message commun d'une même voix.
Visualisez et sentez le message progresser dans vos oreilles et dans votre corps comme un flot lumineux.
9. Tandis que vous êtes en train d'entendre, de voir et de sentir le message commun, reprenez contact avec l'expérience qui fait problème. Remarquez comment votre perception de la situation, le message et le méta-message changent.
10. Faites un pont vers le futur pour le message commun dans des situations futures appropriées.
Modèle de Robert Dilts (1989)