Suggestion générale (Emile Coué)...
[mp3=240,20,1,center]http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/01-1.Introduction.mp3|
http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/02-2.AutosuggestionConsciente.mp3|
http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/03-3.SuggestionEmileCoue.mp3|
http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/04-4.CaPasse.mp3|
http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/05-5.JeVaisDeMieuxEnMieux.mp3[/mp3]
Cette cassette concernant la méthode COUÉ est la fidèle reproduction d’un disque maintenant épuisé comportant 2 séances de suggestion dont l’une effectuée par Emile Coué lui-même.
L’enregistrement de la voix de Coué ayant été réalisé sur cylindre de cire aux environs de 1920 donne lieu - du fait de son ancienneté et surtout des moyens techniques de l’époque - à une légère incommodité auditive. Pourtant - bien qu’altérée - l’audition demeure parfaitement valable. Cette cassette constitue dès lors un véritable document sonore.
L’oeuvre de Coué est-elle ignorée ou oubliée ? Non seulement, elle est mise en pratique en Europe et en Amérique par des milliers de personnes qui s’en félicitent mais elle est surtout adaptée et utilisée sous divers vocables par des systèmes qui ont pour point commun de laisser dans l’ombre le nom du grand pionnier.
On met en doute le pouvoir de la suggestion mais on parle avec inquiétude des lavages de cerveau. On sourit de Coué et de sa méthode alors qu’on connaît parfaitement les réflexes conditionnés de Pavlov et qu’on obéit automatiquement aux formules suggestives que la publicité et la propagande, reines de notre temps, déversent dans les subconscients...
L’oeuvre de Coué contient déjà tout ce qu’on croit ou prétend découvrir quant à l’utilisation méthodique du subconscient. En langage clair et accessible à tous, Emile Coué en a indiqué les prolongements et les conséquences immenses dans les domaines de la thérapeutique, de l’enseignement, de l’éducation, et de la formation morale. Tel est l’avis du professeur Paul Chauchard, directeur à l’école pratique des hautes études, qui écrit à ce propos :
« Cinquante ans après sa mort, Emile Coué devrait être reconnu comme ce maître de la pédagogie du cerveau dont notre époque a tant besoin. Emile Coué nous apprend à vouloir correctement par le contrôle lucide qui oriente, sublime notre imagination vers le vrai, le beau et le bien en ouvrant la voie de l’équilibre et de la santé. Il montre ainsi ce qu’est une bonne suggestion, à l’opposé de l’asservissement hypnotique et, par là, apparaissant comme le précurseur du mouvement sophrologique actuel. »
Sur un plan plus pratique, nous recommandons à ceux qui écouteront cette cassette de choisir un endroit tranquille si possible dans leur lit pour faciliter et procurer un sommeil de qualité, source d’équilibre et de santé de même qu’il leur sera possible de recevoir la suggestion plusieurs fois dans la journée sans crainte aucune de lassitude ou de saturation. Au contraire, l’utilisation méthodique du subconscient leur sera grandement bénéfique.
Pour conclure cette entrée en matière, nous évoquerons un des principes découverts par Emile Coué, à savoir que ce n’est pas la volonté qui est la première faculté de l’homme, mais l’imagination.[mp3=300,30,0,center]http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/02-2.AutosuggestionConsciente.mp3[/mp3]
- Emile Coué :« Je vais vous expliquer en deux mots les deux principes sur lesquels j’ai basé ma méthode d’autosuggestion consciente.
Le premier est celui-ci :
Toute idée que nous avons dans l’esprit devient une réalité dans le domaine de la possibilité...Si, par exemple, nous avons une jambe coupée et que nous nous imaginions que cette jambe va repousser, naturellement, elle ne repoussera pas parce que cela est impossible, mais si nous éprouvons une douleur dans une partie quelconque de notre individu, si nous avons des organes qui ne fonctionnent pas normalement, si nous avons des idées tristes et que nous imaginons que la douleur va disparaître, que nos organes malades vont fonctionner de mieux en mieux, que nos idées tristes vont disparaître pour faire place à des idées gaies, cela se produira parce que cela est possible.
- L’idée de sommeil crée le sommeil.
- L’idée d’insomnie crée l’insomnie.
- L’idée de crise d’asthme crée la crise d’asthme.
- L’idée de crise nerveuse crée la crise nerveuse.
- L’idée de migraine pour le jour auquel on est invité à dîner chez telle ou telle personne crée la migraine au jour fixé.
Chose plus étonnante, il y a des gens qui sont aveugles, sourds ou paralysés simplement parce qu’ils pensent qu’ils le sont.
La conclusion que nous pouvons tirer de ce premier principe est celle-ci :
Si toute idée que nous avons dans l’esprit devient une réalité dans le domaine de la possibilité et que étant malade, nous imaginions que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible; si elle ne l’est pas, nous obtiendrons le maximum d’amélioration qu’il est possible d’obtenir.Le second principe, c’est celui-là :
Ce n’est pas contrairement à ce que l’on pense la volonté qui est la première faculté de l’homme mais l’imagination...Chaque fois qu’il y a conflit entre elle et la volonté, chaque fois que nous sommes dans cet état d’esprit : «
Je veux faire telle ou telle chose mais
je ne peux pas la faire », c’est toujours l’imagination qui l’emporte. Non seulement nous ne faisons pas ce que nous voulons, mais nous faisons précisément le contraire de ce que nous voulons.
- Plus une personne qui ne dort pas la nuit fait d’effort pour dormir, plus elle est surexcitée.
- Plus nous voulons nous rappeler le nom de Madame... Chose, plus il nous échappe...
- Plus dans certains cas, nous voulons nous empêcher de rire, plus nous rions...
- Plus le bègue veut s’empêcher de bégayer, plus il bégaie, etc.
Quel est l’état d’esprit de la personne dans ces différents états ?-
Je veux dormir mais
je ne peux pas...
-
Je veux trouver le nom de Madame... Chose, mais je ne peux pas...
-
Je veux m’empêcher de rire, mais
je ne peux pas...
-
Je veux m’empêcher de bégayer, mais
je ne peux pas.
Vous le voyez, c’est toujours «
Je ne peux pas », imagination qui l’emporte sur «
Je veux », volonté. C’est donc elle qui est la première faculté de l’homme et non la seconde. La connaissance de ce fait est extrêmement importante et si nous savons en profiter, nous pouvons grâce à elle devenir maître de nous-mêmes. C’est aussi grâce à elle que ma méthode donne souvent de meilleurs résultats là où les autres ont échoué.
Il faut que vous sachiez que nous avons en nous-mêmes deux êtres bien distincts :
-
L’être conscient et volontaire que nous connaissons et que nous croyons être celui qui nous conduit.
- Derrière celui-ci, il y en a un second,
l’être inconscient ou subconscient ou imaginatif.
Nous n’y prêtons pas attention et nous avons grand tort car c’est précisément ce deuxième moi qui nous conduit moralement et physiquement. Nous avons tous un coeur, un estomac, des reins, un foie, etc. Aucun de nous n’a aucune action sur ces organes par sa volonté. Cependant, ils fonctionnent même pendant la nuit alors que notre conscient est endormi... S’ils fonctionnent, ils le font sous l’influence d’une force qui est l’inconscient. Non seulement celui-ci préside aux fonctions de ces organes mais il préside aussi à celles de tout notre corps et de notre être moral.
Si c’est l’inconscient qui nous conduit et que nous apprenions à le conduire, par lui, nous apprenons à nous conduire nous-mêmes. C’est mon rôle de vous montrer comment.
[mp3=240,20,0,center]http://pierrebrest.free.fr/biosynergie/audio/Coue/03-3.SuggestionEmileCoue.mp3|
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Maintenant, je vous prie de fermer les yeux.
Ecoutez ce que je vais vous dire et ???? de vous rouvrir les yeux seulement quand je vous dirai de le faire.
Fermez les yeux ! Et dites-vous bien que toutes mes paroles vont se fixer, se graver dans votre esprit, qu’elles y resteront toujours fixées, gravées, incrustées et que vous-même et votre organisme m’obéissiez.
Je vous dis que à partir de maintenant toutes les fonctions de votre corps vont se faire de mieux en mieux, principalement celles du tube digestif. Trois fois par jour donc, le matin, à midi et le soir, vous aurez faim et par conséquent vous mangerez avec grand plaisir sans toutefois trop manger. Mais vous aurez soin de bien mastiquer vos aliments. Dans ces conditions, la digestion s’accomplira facilement. La sensation de lourdeur, de gêne, de douleur même que vous pouviez ressentir va disparaître peu à peu et si vous avez de l’entérite, vous constaterez que celle-ci diminue graduellement.
Naturellement, la digestion s’effectuant bien, l’assimilation se fera de mieux en mieux et par ce fait, vous deviendrez chaque jour de plus en plus fort, et de plus en plus vigoureux et la sensation de fatigue et de faiblesse que vous pouviez ressentir va disparaître pour faire place à une sensation de force et de vigueur qui s’augmentera de jour en jour de sorte que si vous êtes un peu anémique, cette anémie elle-aussi va disparaître en entraînant avec elle le cortège d’ennuis qu’elle entraîne toujours à sa suite.
Ce soir; demain soir et tous les soirs, aussitôt que vous désirerez vous endormir, vous vous endormirez et jusqu’au lendemain matin, jusqu’à l’heure que vous vous serez fixée vous-même pour votre réveil, vous dormirez d’un sommeil profond, calme, tranquille, exempt de cauchemar au sortir duquel; vous vous sentirez tout à fait frais, tout à fait dispos.
De plus, la digestion, l’assimilation et le sommeil s’effectuant normalement, si vous avez un peu de nervosité, celle-ci va disparaître peu à peu pour faire place à une sensation de calme, de très grand calme qui vous rendra progressivement maître de vous-même aussi bien au point de vue physique qu’au point de vue moral.
Enfin et surtout si jusqu’à présent, vous avez éprouvé vis à vis de vous-même une certaine défiance, je vous dis que à partir de maintenant, cette défiance va diminuer graduellement pour faire place au contraire à une sensation de confiance en vous-même qui vous rendra capable de faire non seulement bien mais même très bien toutes les choses que vous désirez faire à la condition toutefois qu’elles soient raisonnables. Donc chaque fois que vous désirez faire une chose raisonnable, une chose qu’il est de votre devoir de faire, partez toujours de ce principe que cette chose est facile du moment qu’elle est possible. Et dans ces conditions, cette chose vous devient facile alors même qu’elle serait impossible pour un autre si vous l’aviez considéré comme telle. Par conséquent, que les mots difficile, impossible, je ne peux pas, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de... disparaissent de votre vocabulaire. Ces mots-là ne sont pas français vous m’entendez. Ces mots-là ne sont pas français, je vous le répète. Ce qui est français, c’est « c’est facile et je peux ». Avec ces paroles, on accomplit des prodiges. A ceux qui ressentent une douleur dans une partie quelconque du corps, dans le pied, le genou, le dos, le coté, n’importe où, je dis que à partir de maintenant, la cause de cette douleur - qu’on l’appelle arthritisme ou qu’on lui donne tout autre nom - va diminuer et disparaître peu à peu dans le domaine de la possibilité et naturellement, la cause disparaissant, les effets qu’elle détermine vont disparaître dans les mêmes proportions. Et chaque fois que cette douleur reparaîtra, vous la ferez disparaître immédiatement en employant le procédé suivant :
Isolez-vous autant que possible, asseyez-vous, fermez les yeux. Et passant légèrement la main sur le front s’il s’agit de quelque chose de moral ou sur la partie douloureuse s’il s’agit de quelque chose de physique, répétez rapidement avec les lèvres les mots : « ça passe, ça passe... » aussi rapidement que possible au risque de bafouiller ce qui n’a aucune importance. Le principal est de prononcer ces mots assez vite pour empêcher l’idée contraire d’entrer dans votre esprit. Au bout de quelques secondes, la douleur aura disparu. Recommencez chaque fois qu’elle revient. Dans tous les cas, votre inconscient fera le nécessaire pour obtenir tout ce qu’il est possible d’obtenir.
Je vous ai donné de bons conseils, j’ai fait ma part. C’est à vous maintenant de faire la vôtre et c’est la plus importante. Aussi longtemps que vous vivrez, aussi longtemps que vous vivrez, vous m’entendez bien, tous les matins avant de vous lever, tous les soirs, dès que vous serez au lit, fermez les yeux et répétez 20 fois de suite avec vos lèvres assez haut pour entendre vos propres paroles, sans chercher à penser à ce que vous dites - si vous y pensez, c’est bien, si vous n’y pensez pas c’est encore bien - et comptant machinalement sur une petite ficelle munie de 20 noeuds, la phrase :
« Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».
Il y a dans cette phrase 5 mots importants. Ce sont les mots « à tous points de vue ». Ils s’adressent à tout, aux choses physiques aussi bien qu’aux choses morales.
Il est donc tout à fait inutile de se faire des autosuggestions particulières puisque chacune d’elles se trouve dans les mots « à tous points de vue ». Mais ce que je vous recommande particulièrement, c’est de faire ces suggestions d’une façon toute simple, toute enfantine, toute machinale, et surtout sans effort, comme cela :
[« Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux »] x3 etc., comme si l’on récitait des litanies.
Par la répétition, vous faites pénétrer mécaniquement dans votre inconscient par l’oreille la phrase qui est utilisée « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».
Vous avez vu par les exemples que je vous ai donnés que lorsque nous avons une idée dans l’esprit, cette idée devient une réalité dans le domaine de la possibilité. Donc si vous vous mettez bien dans l’esprit « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux », tous les jours à tous points de vue vous allez de mieux en mieux. De plus comme je l’ai déjà dit, chaque fois que dans le courant de la journée ou de la nuit vous éprouverez un mal physique ou moral, affirmez-vous à vous-mêmes que vous allez le faire disparaître. Alors, isolez-vous autant que possible. Fermez les yeux et vous passant la main sur le front pour un mal moral, sur la partie douloureuse pour la partie physique, répétez extrêmement vite avec vos lèvres les mots « ça passe, ça passe, etc. » aussi longtemps que cela est nécessaire. Avec un peu d’habitude, la douleur physique ou morale disparaît au bout de quelques secondes. Recommencez aussi souvent qu’il le faudra.